Commune - Aywaille

Programme 2016 des visites guidées dans la Réserve Naturelle de la Heid des gattes

Toutes les balades à la Heid des Gattes sont guidées par l'équipe de gestion de la réserve.

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Samedi 9 janvier : les pâtures de la réserve naturelle de la Heid des gattes
Tous ensemble, nous discuterons de l'intérêt biologique des pâtures non amendées. Nous escaladerons la réserve de Sougné à la Redoute. Aucun risque d'avoir froid. RV à 9h à l'église de Sougné. Retour vers 12h30.

Samedi 20 février : la réserve surnaturelle de la Heid des gattes
La balade mêlera contes et légendes avec des observations naturalistes ou géologiques surprenantes. RV à 9h à l'église de Sougné. Retour entre 12h et 12h30.

Samedi 2 avril : les forêts de la réserve naturelle de la Heid des gattes (1ère partie)
Nous découvrirons des forêts d'allures très différentes : une robineraie, une hêtraie, une chênaiecharmaie, une forêt de recolonisation sur le terril. RV à 9h au ministère des finances rue de la Heid à Aywaille. Apéro avec une elfique bien fraîche pour ceux qui le souhaitent au village de Sur la Heid. Pique-nique hors sac au belvédère Walter Fostier.

Samedi 2 avril : les forêts de la réserve naturelle de la Heid des gattes(2ème partie)
Après-midi, nous découvrirons encore des forêts d'allures très différentes : une érablière de ravin, une aulnaie-frênaie le long du p'tit ru, une boulaie de recolonisation dans l'éboulis, une aulnaie marécageuse au pied de la falaise, une chênaie sessiflore sur la crête, une ripisylve le long de l'Amblève. RV à 14h au belvédère Walter-Fostier. Retour entre 16h30 et 17h au ministère des finances. Vous participez le matin ou l'après-midi ou toute la journée, comme vous voulez.

Samedi 21 mai: les oiseaux de la réserve naturelle de la Heid des gattes
Plusieurs guides nous mèneront par petits groupes à l'écoute et à la rencontre des oiseaux de la réserve, de leur chant, de leur vie.

Samedi 2 juillet : les fruitiers de la réserve naturelle de la Heid des gattes
En parcourant la réserve, nous observerons poiriers et pommiers sauvages, merisiers, prunelliers, chataigniers, alisiers, noisetiers, cornouillers mâles, noyers, néfliers, sureaux noirs, ronces, framboisiers, groseillers à grappes ou à maquereau, myrtilles... RV à 9 h à l'église de Sougné. Retour entre 12h et 12h30.

Samedi 8 octobre : les fougères et les champignons de la réserve naturelle de la Heid des gattes
Tout en observant une dizaine d'espèces de fougères, nous examinerons attentivement les champignons et discuterons de leurs rôles majeurs dans la nature. RV à 9h à l'église de Sougné . Retour entre 12h et 12h30.

Samedi 22 octobre : gestion à la Heid des gattes
Tous ensemble, nous travaillerons une demi-journée afin d'offrir à la réserve des opportunités d'encore augmenter sa biodiversité. Pour info, contacter JM Darcis au 049/ 9367942 ou 0498/515010 ou [email protected]

Samedi 26 novembre : les mousses de la réserve naturelle de la Heid des gattes
Les mousses occupent tous les milieux de la réserve : la pierre, le bord de l'eau, le talus forestier, le chemin, les arbres, les grumes... Ensemble, nous découvrirons quelques espèces et constaterons qu'elles sont souvent assez spécifiques des milieux qu'elles colonisent. RV à 9h à l'église de Sougné. Retour entre 12h et 12h30.

Renseignements : www.heiddesgattes.be


Les Tartines de Chambralles

En dessous du hameau de Chambralles, se trouvent les Tartines de Chambralles (anciennes carrières) reprises sur la liste du patrimoine immobilier classé d'Aywaille.


Cet ensemble de carrières contiguës entaille le haut du versant droit du vallon du ruisseau du “Fond de Longuègne”, presque à son débouché dans la vallée de l'Amblève. Le site débute à une centaine de mètres de l'Amblève. Classée depuis 1976, ces carrières de grès famennien de la Formation d'Evieux (grès en partie calcareux) s'étendent en rive gauche de l'Amblève, entre Comblain-au-Pont et Aywaille, plus précisément à gauche de la route montant du pont de Martinrive jusqu'au hameau de Chambralles.

Elle comprend plusieurs longues excavations boisées aux parois presque verticales, séparées par des crêtes étroites “les tartinnes”. Les haldes (amoncellement formé par les déchets d’extraction) très abondantes, forment des pentes d'éboulis instables plus ou moins ouverts.

Moutarde giroflée
Moutarde giroflée, Coincya monensis subsp. cheiranthos

La flore est très riche et en raison de la nature du terrain, on y rencontre côte-à-côte des espèces calciphiles et acidophiles. L'un des trésors botaniques est la moutarde giroflée (Coincya monensis subsp. cheiranthos), une crucifère rarissime des rochers siliceux.

Les secteurs les plus ouverts hébergent au moins quatre espèces de reptiles comme la couleuvre à collier Natrix natrix, non venimeux et inoffensif pour l'Homme) ou encore le lézard des murailles et présentent un intérêt entomologique remarquable.

Ce site comprend deux secteurs voisins: les haldes et les anciennes carrières.

Les haldes

Les haldes, très abondantes, sont réparties autour des excavations. Les zones les plus importantes, formant des éboulis instables plus ou moins ouverts, sont localisées vers l'ouest, vers la petite route. La partie basse de celles-ci a fait l'objet de prélèvements qui avaient encore lieu jusqu’il y a quelques années. Le replat surmontant la pente de haldes montre une topographie irrégulière et était par endroits envahi de ronces et d'arbustes.

Suite aux prélèvements de haldes par le bas, cette zone intéressante par la présence de lambeaux de pelouses pionnières devient de plus en plus étroite. Sur ce replat se dresse un pylone électrique (passage d'une ligne électrique); des vestiges peu distincts d'une ancienne infrastructure y subsistent. D'autres lambeaux de pelouses se trouvent de part et d'autre du chemin de promenade qui traverse la zone des haldes. Vers le sud, la pente de déblais donnant vers le chantoir est intacte et assez riche en fougères. Les haldes disposées vers l'est sont boisées.

Les anciennes carrières

Couleuvre à collier Natrix natrix
Couleuvre à collier Natrix natrix

Le site d'extraction proprement dit est composé de plusieurs excavations allongées dans l'axe est-ouest, séparées par des crêtes étroites d'accès plus ou moins difficile. L'excavation nord est la plus grande, la moins ombragée et la plus fréquentée; son chemin d'accès est bordé de lambeaux de murs de soutènement. Elle est limitée par des falaises élevées (plus de 25 m) et presque verticales (pendage de 85°). Un sentier permet d'atteindre les différents diverticules, en forme de tranchées profondes et étroites, aux parois subverticales. L'exploitation du grès a en effet été conduite en tentant au maximum de laisser en place les bancs non utilisables (schiste, siltite et dolomie)  ce qui explique la dénomination 'Tartines' attribuée au site (sur le panneau indiquant le classement du site). Les excavations sont boisées; des éboulis sont visibles à différents endroits, notamment au fond des étroites tranchées.

Le site est fréquenté par les promeneurs: un chemin de promenade (vers Raborive) longe le site au nord et à l'est; de ce chemin partent plusieurs sentiers qui pénètrent dans différentes excavations, certains grimpant jusqu'aux crêtes entre celles-ci.

Historique

La carrière de Chambralles était déjà exploitée au 18ème siècle. Des autorisations furent délivrées en 1899, 1936 et 1937. Au début du 20ème siècle, on y comptait encore trois petits exploitants qui travaillaient avec des chevaux. Les pierres des trois fosses d'extraction servaient essentiellement à faire du parement. L'exploitation de la carrière fut achevée avant les années 1950.

Les lambeaux de pelouses pionnières qui ont subsisté suite à l'exploitation des haldes et à l'embroussaillement sont gérés par des bénévoles dans le cadre du PCDN d'Aywaille. Il s’agit d’empécher le reboisement et de favoriser les pelouses riches en biodiversité.

Carrieres_chambralles

Visiter les tartines de Chambralles


La Chapelle Sainte-Anne des Pouhons à Harzé

Randonnées - Promenades 

La chapelle Sainte-Anne des Pouhons est un petit sanctuaire de style roman érigé en 1524 par Collienne de Neuforge. Elle  est placée sous le patronage de Saint-Remacle et de Sainte-Anne. Cet un humble édifice quadrangulaire d'une quinzaine de mètres de long possède un toit à double pente ardoisée est surmonté d'un petit clocheton. Elle constitue le seul vestige d'une seigneurie qui comprenait plusieurs villages, des forges, ainsi que les mines de fer proches.

Chaque année à la Saint-Hubert, en novembre, on y célèbre la messe et la chapelle est visitable lors de cet événement. 

Chapelle sainte-anne pouhons harze
Le terme "pouhon" provient du wallon "pouhî" signifiant "puiser". Le pouhon est une source d'eau minérale pouvant être ferrugineuse ou saline ou bien encore alcaline ou sulfureuse.

Cette source, selon son importance donne parfois naissance à un ru, voire même à un ruisseau. C'est le cas dans le Bois du Pouhon à Harzé, là où est établie dans un écrin de verdure la mystérieuse chapelle Sainte Anne...

Le temps du fer

La construction de la chapelle remonte au 16e Siècle (1524). Il faut savoir qu'au 15e Siècle déjà, l'industrie du fer était une activité très répandue à différents endroits du territoire de la commune d'Aywaille. De nombreuses forges et fourneaux virent le jour dans plusieurs villages et plus précisément là ou coulait l'eau nécessaire à leur fonctionnement (les soufflets servant à activer les feux des fourneaux étaient actionnés au moyen d'une roue hydraulique).

Avec le développement de toutes ces activités, les populations s'étaient densifiées aux alentours de Harzé, Nonceveux ou encore Quarreux et souhaitaient disposer d'un lieu de culte afin de satisfaire à leurs obligations chrétiennes.

Le maître des forges, Collienne de Neufforge, dit "des Pouhons", avait établi ses ateliers le long de ce ruisseau. Cet écuyer, seigneur de Warge et de Crossée, était un industriel puissant qui possédait plusieurs établissements C'est lui qui prit l'initiative de faire construire la chapelle tant réclamée.

Dédiée à Sainte Anne et à Saint Remacle, elle allait porter le nom de "Chapelle Sainte Anne des Pouhons". Le 4 septembre 1524, le Prince-Evêque Érard de la Mark en approuva la fondation. La chapelle fut construite à côté de la demeure du très riche industriel. Celle-ci fut ensuite démolie en 1862.

Pieux et prévenant, Collienne de Neufforge attribua une habitation au recteur de la chapelle pourvu qu'il s'engagea à dire - ou à faire dire - quatre messes basses par semaine ainsi qu'une messe dominicale. Chaque nouveau recteur devrait ensuite, impérativement et à perpétuité, être un membre de la famille "de Neufforge".

En 1782, la chapelle était dans un état lamentable, laissée à l'abandon. L'état menaçant de ce que l'on pouvait appeler "ruines" plaida en la faveur de l'abandon de la célébration des offices. L'Archidiacre du Condroz pris la sage décision de les y interdire et les populations locales durent alors se tourner vers l'église de Harzé ou vers la maison vicariale des Pouhons.

La chapelle fut entièrement restaurée en 1789 mais la pratique du culte n'allait guère durer puisque survint l'occupation de notre pays par les troupes françaises. Et chacun sait que cette occupation véhiculait avec elle une véritable déchristianisation du peuple. La chapelle fut donc une nouvelle fois fermée.

Après l'occupation française, la chapelle fut réouverte et les offices reprirent. La messe dominicale fut encore dite jusqu'en 1925, date à laquelle on mit fin aux offices religieux tant ce petit bâtiment sombrait dans l'oubli, tombant en ruines.

La petite église de Houssonloge fut alors construite, à l'initiative de Messire Edgard de Potter d'Indoye, châtelain de Harzé. Tous les objets de valeur ornant la chapelle Sainte-Anne furent transférés à l'église de Houssonloge. La chapelle était une nouvelle fois laissée à l'abandon et il n'en fallut pas davantage à Dame Nature pour qu'elle reprenne possession des lieux rendant ainsi l'accès à cet édifice quasi impraticable.

La Renaissance

Dis années plus tard, en 1935, le Gouverneur de la Province de Liège, Louis Pirard, pris des dispositions pour faire remettre en bon état la route menant à la chapelle. Le culte y fut alors rétabli. Au cours de cette même année 1935, le docteur Louis Thiry fut l'initiateur d'une confrérie visant à rendre un peu d'intérêt à la chapelle. En 1937, après avoir une nouvelle fois été restaurée, la chapelle Sainte-Anne fut classée par la commission des Monuments et des Sites. La décision de son classement sera confirmée par la suite grâce à un arrêté de l'Exécutif de la Région Wallonne en date du 20 novembre 1986. L'intérieur de cet humble édifice est constitué d'une imitation d'autel style renaissance en bois peint, de deux tableaux récents représentants des scènes de la Passion, d'un chemin de croix lithographié et d'une statue moderne de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

La toiture de la chapelle a fait l'objet d'une restauration en 2003 et est d'une qualité exceptionnelle. Les matériaux utilisés sont des ardoises de la Vallée de la Lienne.

Chaque année, le dimanche le plus proche de l'Armistice (11 novembre) et ce depuis 1973, on célèbre dans la chapelle la fête de Saint-Hubert au cours de laquelle plusieurs dizaines de chevaux et d'attelages mais également des chiens de toutes races viennent y recevoir la bénédiction. Des sonneurs de trompes animent cette manifestation à l'issue de laquelle on distribue du pain béni aux animaux présents.

Dans une clairière bien aménagée, située quelque peu avant la chapelle, on peut participer à un barbecue géant où se retrouvent bon nombre des participants présents lors de la cérémonie religieuse.

Soulignons le fait que ce rituel est organisé par l'Association des Amis de la Chapelle Sainte-Anne des Pouhons (*). Cette organisation reçoit également l'assistance de l'Association Régionale de Tourisme Équestre de la Province de Liège.

Source : Agenda mensuel de la Fédération du Tourisme de la Province de Liège (novembre 2004, Anne Exteen).
(*) asbl les Amis de la Chapelle Sainte-Anne des Pouhons, 086.43.36.05

Sur la carte des promenades de la Commune d'Aywaille :

  • Le circuit pédestre n° 55 : Ernonheid - Chapelle Sainte-Anne - Paradis - Ernonheid forme une boucle de 8,4 km.
  • 5 ou 6 autres boucles plus courtes ou plus longues sont possibles autour de la Chapelle, de Paradis ou des bois de "La levée" (en suivant les traits bleus en pointillés ou le chemin de grande randonnée (GR AE)

Chapelle-sainte-anne


L'Elfique, la bière d'Aywaille

Bière d'Aywaille Elfique ambrée
Elfique, l'ambrée de l'Amblève

Après avoir parcouru le monde pendant 2 ans pour découvrir tous les secrets de ce breuvage, André Grolet est revenu à Aywaille, dans la vieille ferme de ses ancêtres pour créer, produire, développer son propre élixir et sa propre marque.

Non seulement, il étudia intensément mais devint le premier zythologue en Belgique (la Zythologie est l’étude de la bière, de son brassage et des brasseries tant au point de vue historique que technique ou gustatif). Connaisseur, il sait partager avec son entourage un grand nombre de faits intéressants au sujet de ce breuvage très populaire mais aussi sous-estimé.

La robuste
Ambrée de 7% volume
Le parfait compromis entre une blonde et une brune, généreuse, douce, arrière goût frais.
Légère amertume. Contient du malt d’orge. Dépôt qui ne nuit en rien à sa qualité.

André Grolet vous la propose avec des fruits secs (amandes, noisettes, noix de cajou). En plat, avec des boulets à la liégeoise, le lapin sauce spéculoos, le porc et la volaille poêlé ou au four; en accompagnement des fromages à pâte dure comme le Comté, ou en dessert avec une crème brûlée.

Brasserie Elfique
Sur la Heid 23
4920 Aywaille
[email protected]
04/263 07 17 - 0473/ 59 56 55

En dégustation à la chambre d'hôte en Ardennes La Couette de l'Ours


La Heid des Gattes

La Heid des Gattes constitue le versant sud abruptement creusé par l'Amblève du tige le plus méridional du Condroz.

Joubarbe aywailleDu haut de la falaise, vous contemplez le massif ardennais, la Calestienne, la dépression schisteuse de la Famenne et le relief vallonné du Condroz.

La réserve naturelle de la Heid des Gattes est une magnifique réserve d'une soixantaine d'hectares. Elle appartient à la commune d'Aywaille et est administrée par l'ASBL "Ardenne et Gaume". Une paroi rocheuse préservée subverticale domine la rive droite de l'Amblève entre Remouchamps et Aywaille. C'est sa flore exceptionnelle qui fait la réputation internationale de cette belle falaise. Des plantes très rares mais surtout des associations végétales inédites poussent sur un grès à ciment calcaire finement stratifié exposé plein sud.

La réserve englobe également les carrières voisines du Goiveux et de la Falize ainsi qu'un espace de forêts et de bocages voisins. La plupart des associations végétales intéressantes ont colonisé les carrières. Une grande diversité d'amphibiens se reproduit dans les mares au pied de la paroi. De nombreux reptiles, dont le Lézard des murailles et la Coronelle lisse fréquentent les éboulis. Un grand nombre d'insectes thermophiles, parfois peu communs, grouillent dans les pelouses et se chauffent sur les affleurements rocheux. Plus spectaculaires, le Faucon pèlerin et Grand duc d'Europe règnent sur le site.